La langue française

Accueil > Dictionnaire > Définitions du mot « canaille »

Canaille

Variantes Singulier Pluriel
Féminin canaille canailles

Définitions de « canaille »

Trésor de la Langue Française informatisé

CANAILLE, subst. fém. et adj.

Péjoratif
I.− Emploi subst.
A.− Vieilli : [Collectif]
1. Partie la plus basse du peuple considérée comme méprisable dans ses idées, ses goûts, ses actes. Ameuter la canaille; la vile canaille; la canaille anarchique et sauvage (Amiel, Journal intime,1866, p. 500).Synon. populace, pègre, racaille :
1. Êtes-vous donc fait pour l'apprécier, [le peuple] et pour connoître les hommes, vous qui, depuis que votre raison s'est développée, ne les avez jugés que d'après les idées absurdes du despotisme et de l'orgueil féodal; vous qui accoutumés au jargon bizarre qu'il a inventé, avez trouvé simple de dégrader la plus grande partie du genre humain, par les mots de canaille, de populace; ... Robespierre, Discours,Sur le marc d'argent et les journées d'ouvriers, t. 7, 1791, p. 166.
2. Oh, je finirai par crier la vérité : Je hais les pauvres! les ignobles Pauvres! Les infâmes Pauvres! Les sans-le-sou, la puante canaille! Je les hais, et de toute la haine que peut nourrir une âme basse de paria pour les castes supérieures. Larbaud, A. O. Barnabooth,1913, p. 118.
2. P. ext. Rebut d'un groupe (position, groupe social, professionnel, intellectuel, etc.). La canaille radicale anglaise (Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe,t. 3, 1848, p. 109):
3. ... il [De Maistre] a la haine et la nausée du médiocre, du vulgaire. Son point de mire à lui, son étoile polaire, c'est une opinion qui ne soit surtout pas celle de la canaille des esprits; le gentilhomme-sénateur se retrouve ici dans le penseur. Tout ce qui a triomphé et qui est devenu plus ou moins commun à quelques égards, De Maistre le méprise, le conspue et le voudrait anéantir. Sainte-Beuve, Port-Royal,t. 3, 1848, p. 177.
B.− Usuel. [Désigne des individus] Individu malhonnête et sans scrupules. Une affreuse, une grande canaille. Tu es, à ses yeux, un espion, une canaille, un drôle (Balzac, Les Illusions perdues,1843, p. 423).Cette vieille canaille de propriétaire (Aragon, Les Beaux quartiers,1936, p. 111).Synon. vaurien, escroc, scélérat :
4. Je veux que tout Paris le sache, que le monde entier, Monsieur, sache que vous êtes un mufle. Un mufle doublé d'une canaille, une canaille doublée d'un fauve, un fauve doublé d'un niais... G. Duhamel, Chronique des Pasquier,Le Notaire du Havre, 1933, p. 227.
SYNT. Fameuse, infâme, petite, sacrée, sale canaille.
[En constr. d'apostrophe] « Canaille!... Canaille! » qu'elle hurlait (Céline, Voyage au bout de la nuit,1932, p. 321).
Par antiphrase (comme terme d'affection). Cette canaille de Rembrandt est un puissant idéaliste (Baudelaire, Salon,1846, p. 104).Chères petites canailles (Montherlant, Le Songe,1922, p. 72).Synon. coquin, fripon, polisson.
II.− Emploi adj.
A.− [En parlant d'un attribut ou d'une attitude de la pers.] Qui dénote la vulgarité, la malhonnêteté ou la perversité. Un air, un geste canaille, des goûts canailles. Cela a un côté canaille, pessimiste, qui me déplaît (Proust, Le Côté de Guermantes 2,1921, p. 501):
5. L'empreinte faubourienne, le pli crapuleux... Séphora les laissait voir par éclairs dans les lignes bibliques de son visage, les retrouvait dans l'ironie, dans le rire canaille de sa bouche de Salomé. A. Daudet, Les Rois en exil,1879, pp. 250-251.
Emploi substantivé (en litt., en mus., dans les B.-A.).Le canaille. Le genre canaille :
6. On va toujours du guindé au canaille. Pour éviter le commun on tombe dans l'emphase et, d'autre part, la simplicité est si voisine de la platitude! Flaubert, Correspondance,1853, p. 370.
B.− [Appliqué à une pers.] Malhonnête, sans scrupules :
7. Des gens de rien vinrent alors en affluences, Endettés sans honneur, créanciers sans pitié, Canailles tout à fait, criminels à moitié. ... Verlaine, Vive le Roy,1896, p. 846.
[Avec une nuance de sympathie] Sa compagne roucoulante, une fine-mouche, un rien canaille, une colombine de faubourg (R. Martin du Gard, Souvenirs autobiographiques,1955, p. LXXV).
Prononc. et Orth. : [kanɑ:j] ou [-naj]. [a] post. ds Passy 1914, Pt Rob., Warn. 1968 (cf. aussi Fér. 1768, Fér. Crit. t. 1 1787, Land. 1834, Fél. 1851, Littré et DG; cf. encore Grammont Prononc. 1958, p. 29, et Buben 1935, § 32); [a] ant. ds Dub., Pt Lar. 1968 et Lar. Lang. fr. Cf. -aille. Ds Ac. 1694-1932. Fait partie des ,,noms simples ou composés, que, par dérivation impropre, la langue familière ou populaire emploie adjectivement [et qui] sont invariables lorsque, la dérivation impropre étant restée incomplète, ces noms sont encore sentis comme expressions elliptiques : Des manières canaille (= des manières semblables à celles de la canaille)`` (Grev. 1964, § 377); cf. aussi les parfums un peu canaille ds Romains, Les Hommes de bonne volonté, Le 6 octobre, 1932, p. 296. Étymol. et Hist. 1. Ca 1470 « bas peuple » (Gilles des Ormes, réponse à G. Chastellain, Le Lyon rampant ds Œuvres, éd. Kervyn de Lettenhove, t. 7, p. 210); 2. 1639 « personne malhonnête » (Corneille, Médée, V, 3 ds DG). Empr. à l'ital. canaglia (dér., avec suff. péj. -aglia, de cane « chien »), littéralement « troupe de chiens », attesté dep. le xiiie-xives. (Bonichi ds Batt.); a remplacé l'a. fr. chienaille/chenaille (av. 1195, Ambroise, Estoire de la guerre sainte, 1132 ds T.-L. − 1544 ds Gdf.). Fréq. abs. littér. : 1 140. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 847, b) 2 556; xxes. : a) 3 018, b) 940.
DÉR. 1.
Canaillement, adv.D'une manière canaille. Ce mélange de choses si prudemment tempérées et si canaillement violentes (E. et J. de Goncourt, Journal,1876, p. 1148).Elle plissa canaillement les yeux (Aragon, Les Beaux quartiers,1936, p. 154). Seule transcr. ds Lar. Lang. fr. : [kanajmɑ ̃]. 1reattest. 1870, E. et J. de Goncourt, Journal; de canaille, suff. -ment2*. Fréq. abs. littér. : 12.
2.
Canailler, verbe,fam. Se comporter en canaille (cf. supra I B). Où allez-vous canailler ainsi? (Giono, Angelo,1958, p. 65). 1reattest. 1958, supra; dénom. de canaille, dés. -er.
3.
Canaillocratie, subst. fém.,rare. Suprématie de la canaille (cf. supra I A). J'espère qu'un jour (...) nous pourrons parler de canaillocratie, les fenêtres ouvertes! (J. de Maistre, Correspondance,t. 1, 1793, p. 54; cf. aussi Balzac, Œuvres diverses, t. 3, 1850, p. 383). Seule transcr. ds Littré : ka-na-llo-kra-cie, ll mouillées. 1reattest. 1793, 8 sept. id.; de canaille, suff. -cratie*.
BBG. − Darm. 1877, p. 84. − Darm. Vie 1932, p. 60. − Dauzat Ling. fr. 1946, p. 49. − Duch. 1967, § 22.5, 38.2, 59.2. − Hope 1971, p. 32. − Kohlm. 1901, p. 35. − Sar. 1920, p. 52. − Wind 1928, p. 9, 11, 47, 163, 190, 207.

canaille (qui a remplacé l'anc. chiennaille), subst. fém.vieilli, « ramassis de gens méprisables ou considérés comme tels »

Wiktionnaire

Adjectif - français

canaille \ka.naj\masculin et féminin identiques

  1. Qualifie une vulgarité non naturelle, chien.
    • On se serait cru chez un grand seigneur d’autrefois, n’eussent été l’allure vulgaire et les éclats de voix canailles qui attestent chez notre amphitryon un muflisme inégalable. — (Octave Mirbeau, Le gamin qui cueillait les ceps, dans La vache tachetée, 1918)
    • Une commère dont la chemise très courte cachait mal les rondeurs, m’accueillit et, me poussant dans une pièce quasiment obscure, me confia d’un air canaille. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
    • Elle agaçait les habitués, amateurs de servantes accortes, aux défensives un peu canailles, aux vives reparties. — (Hervé Bazin, Chapeau bas, Seuil, 1963, Le Livre de Poche, page 263)

Nom commun - français

canaille \ka.naj\ féminin

  1. (Péjoratif) (Nom collectif) Vile populace.
    • Le Philosophe Dumarsais, […] , donnait à un jeune Seigneur des leçons de Grammaire Française. Celui-ci n'entendant pas toute la fine Métaphysique de son Maître, s'impatiente & prononce avec une espèce de courroux: « Fichtre, je n'en viendrai jamais à bout ». Du Marsais lui répond du ton le plus phlegmatique: « Monsieur, ce mot n'est pas Français : on dit F .. mais il n'y a que la Canaille qui s'en sert ». — (« Traits Curieux », dans l’Almanach littéraire ou Étrennes d'Apollon, Paris, 1784, p. 104)
    • J’aurai aussi à vous parler du caractère singulier du peuple de ce pays. La canaille est ici intelligente, spirituelle, remplie d’imagination, et les classes élevées me paraissent au-dessous des habitués d’estaminet et de roulette de Paris. — (Prosper Mérimée, Lettres d’Espagne, 1832, rééd. Éditions Complexe, 1989, page 139)
    • Je vois dans le naturalisme un synchronisme du suffrage universel, et le protagonisme antiesthétique de la canaille : l’écrivain fait sa cour à la rue, comme jadis au roi. — (Jules Huret, Enquête sur l’évolution littéraire, page 36, Bibliothèque-Charpentier, E. Fasquelle, 1913)
    • C’est une des joies de la canaille que de voir un homme de quelque valeur réduit à partager son sort. Elle s’acharnera à lui maintenir la tête dans le purin où elle barbote. — (Lucien Rebatet, Les deux Étendards, chap. XX ; Éditions Gallimard, coll. Soleil, Paris, 1971, page 674)
  2. (Par extension) Gens de toutes conditions auxquels on veut témoigner du mépris. — Note : Dans ce cas il peut s’appliquer à une seule personne.
    • Il s’est conduit comme une vile canaille.
    • Vous n’êtes qu’une canaille.
    • Ces canailles de domestiques me laissent toujours seul.
    • Et j’y allais d’autant plus de bon cœur à l’appeler canaille, ce pauvre M. Guizot, que, dans ma tête, je le confondais avec un grand coquin de sergent de ville qui se tenait au coin de la rue de l’Orillon et me faisait toujours des misères, par rapport à ma charrette de copeaux… — (Alphonse Daudet, Les trois sommations, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, 1974, page 170.)
    • Elle se campa devant son homme et lui rugit à la face :
      — Brigand, canaille, gouilland, voleur, soulaud ! Tout le répertoire y passa.
      — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • On te mettra dans une tombe, vieille canaille,
      Et moi j’irai faire la bombe, vieille canaille,
      À coup de petits verres d’eau de vie, la plus belle cuite de ma vie,
      Sera pour tes funérailles, vieille canaille. — (Serge Gainsbourg, Vieille canaille, Aux armes et cætera, 1979.)
  3. (Figuré) (Familier) Enfant turbulent, remuant.
    • Ces petites canailles m’en font voir de toutes les couleurs
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

CANAILLE. n. f. coll.
Terme de mépris. Vile populace. Il n'y avait là que de la canaille. Il fut insulté par la canaille. Toute la canaille s'attroupa dans la place publique. C'est un bateleur qui amuse la canaille. Il se dit, par extension, des Gens de toute condition pour lesquels on veut témoigner du mépris. Dans ce cas il peut s'appliquer à une seule personne. Il s'est conduit comme une canaille. Vile canaille. Vous n'êtes qu'une canaille. Ces canailles de domestiques me laissent toujours seul. Il s'emploie aussi adjectivement. Un air canaille, un ton canaille.

Littré (1872-1877)

CANAILLE (ca-nâ-ll', ll mouillées, et non kana-ye) s. f.
  • 1Vile populace. Eh bien ! manger moutons, canaille, sotte espèce, Est-ce un péché ? La Fontaine, Fabl. VII, 1. Travailler est le fait de la canaille, La Fontaine, Papef. Où Rabelais est mauvais, il passe bien au delà du pire ; c'est le charme de la canaille, La Bruyère, 1. Les Vaudois furent appelés par Maimbourg une canaille révoltée, Voltaire, Mœurs, 138. Ceux qui daignaient acheter les suffrages de la canaille qui composait les tribus, Rousseau, Contr. IV, 2. Spectateur dédaigneux des misères de la canaille, Rousseau, Ém. IV. Sénèque, qui connaissait l'esprit de la cour, de la ville et de la canaille, Diderot, Claude et Néron. Repoussé des hommes de son rang, il se livra aux vices de la canaille, Diderot, Essai sur Claude.
  • 2 Par extension, gens, quelle que soit leur condition, dignes de mépris ; en ce sens le pluriel est usité. Ces canailles-là. Quoi ! vous continuez, canailles infidèles ! Corneille, Médée, V, 3. La canaille littéraire est ce que je connais de plus abject au monde, Voltaire, Lett. Damilaville, 24 sept. 1766. Je sais que, dès qu'on a donné un ouvrage passable, la canaille de la littérature jette les hauts cris, Voltaire, ib. 17 déc. 1766. Je veux élever Émile à la campagne, loin de la canaille des valets, Rousseau, Ém. II. C'était [MM. les chambellans], vous disais-je, une canaille qu'il fallait laisser aboyer, Courier, I, 57. M. de Monaco se commit fort mal à propos en personne avec des canailles, Saint-Simon, 84, 92.

    Par antiphrase. Je crois qu'il se contentera d'aller en paradis, et qu'il ne quittera point ces canailles chrétiennes, Sévigné, 583.

  • 3 Par badinerie, en parlant d'enfants importuns. Faites taire cette petite canaille. … Ah ! le petit babouin ! Voyez, dit-il, où l'a mis sa sottise ! Et puis prenez de tels fripons le soin ! Que les parents sont malheureux, qu'il faille Toujours veiller à semblable canaille ! La Fontaine, Fabl. I, 19.
  • 4 Populairement, il se prend comme adjectif indéclinable : des manières canaille, un propos canaille. Populairement aussi, on dit, en parlant d'un seul homme : c'est une canaille.

HISTORIQUE

XIIIe s. Du mal que nos feisons à ceste chiennaille ne prendra jà garde cil qu'il apelent Seigneur, Psautier, f° 114.

XVIe s. La reigle et police de bien vivre n'a jamais si bien esté ordonnée aux monasteres, qu'il n'y eust tousjours quelques canailles meslez parmi les bons, Calvin, Instit. 1021. Les rois aux chiens flatteurs donnent le premier lieu, Et de cette canaille endormis au milieu…, D'Aubigné, Tragiques, II, p. 57. Arriere mastins, hors de la quarrière ; hors de mon soleil, canaille au diable, Rabelais, Pant. Prol. du IIIe livre.

Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Étymologie de « canaille »

Wallon, chinêie ; Berry, chienaille ; ital. canaglia ; de cane, chien (voy. CHIEN). Canaille est italien ; chienaille était le mot français.

Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

De l’occitan canalha (« ensemble de chiens ») ; a remplacé chiennaille.
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Phonétique du mot « canaille »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
canaille kanaj

Fréquence d'apparition du mot « canaille » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « canaille »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « canaille »

  • Ce Dieu bon surpasse en cruauté bestiale tout ce qui peut se passer de plus canaille sur la terre. Sa maison de détention s'appelle enfer, son bourreau est le diable, ses punitions durent éternellement.
    Jean Most — La Peste religieuse
  • Un avocat est professionnellement au service de la canaille.
    Elisabeth Barbier — Ludivine
  • Le débile soumis à la psychanalyse devient toujours une canaille.
    Jacques Lacan
  • Si infâmes que soient les canailles, ils ne le sont jamais autant que les honnêtes gens.
    Octave Mirbeau — Le Journal d'une femme de chambre, Fasquelle
  • Si infâmes que soient les canailles, elles ne le sont jamais autant que les honnêtes gens.
    Octave Mirbeau — Le journal d'une femme de chambre
  • Le progrès est une pure notion technique, et il est toujours confisqué par des connards ou des canailles qui en font le pire.
    Daniel Pennac — Lire - Mai 1995
  • Je ne sais pas ce que peut être la conscience d'une canaille, mais je sais ce qu'est la conscience d'un honnête homme : c'est effrayant.
    Abel Hermant — Le bourgeois
  • L'élite, c'est la canaille.
    Henry Becque — Notes d'album, G. Crès
  • En France, la langue est un plat “canaille” typique des bistrots. Cet abat à la chair très tendre offre un bon équilibre entre protéines et matières grasses. Si sa préparation est fastidieuse – la phase de dégorgement est un peu longue et la cuisson est lente –, les recettes qui en découlent sont délicieuses : langue sauce gribiche, langue sauce cornichons, langue sauce madère, etc.
    La Revue du vin de France — Accord mets & vins : La langue de bœuf ou de veau, un plat canaille relevé par le gamay - La Revue du vin de France
  • Depuis le 12 novembre, après cinq mois de travaux, le mythique bouchon créé en 1943 par Léa Bidaut, près du théâtre des Célestins à Lyon, se dote d’un « bouchon canaille » qui vient compléter le célèbre « bouchon gastronomique » de l’ex-Voûte Mére Léa qui devient simplement « Mère Léa ». Avec la « Mère Brazier », c’est le dernier restaurant qui entend rendre hommage aux Mères lyonnaises.
    LE [Lyon-Entreprises] — La Mère Léa s’agrandit et se dote d’un « bouchon canaille » : le Comptoir de Léa - LE [Lyon-Entreprises]
Voir toutes les citations du mot « canaille » →

Traductions du mot « canaille »

Langue Traduction
Anglais scoundrel
Espagnol canalla
Italien canaglia
Allemand schuft
Portugais canalha
Source : Google Translate API

Synonymes de « canaille »

Source : synonymes de canaille sur lebonsynonyme.fr

Antonymes de « canaille »

Combien de points fait le mot canaille au Scrabble ?

Nombre de points du mot canaille au scrabble : 10 points

Canaille

Retour au sommaire ➦