La langue française

Accueil > Citations > Découvrez 309 magnifiques citations de Jean d'Ormesson

Découvrez 309 magnifiques citations de Jean d'Ormesson

Jean d’Ormesson (ou Jean d’O pour les intimes) est un écrivain, journaliste et philosophe français. Il a été le directeur général du Figaro et est élu à l’Académie française en 1973.

De par son érudition et après la publication d’une quarantaine d’ouvrages, il est considéré comme l’ambassadeur médiatique de l’Académie. Il participe en effet à de nombreuses émissions télévisées pour défendre les travaux des Immortels et transmettre son amour de la littérature.

Jean d’Ormesson a disparu en 2017 et demeure une figure emblématique de la culture française. Dans cet article, nous listons 309 magnifiques citations de cet écrivain hors norme. Bonne lecture et n’hésitez pas à ajouter les citations qui manquent en commentaire.

    Citation 0
  1. Il y a des jours, des mois, des années interminables où il ne se passe presque rien. Il y a des minutes et des secondes qui contiennent tout un monde.
    Jean d'Ormesson — Voyez comme on danse
  2. Si c'est un grand plaisir d'être reconnu par ses amis, c'est peut-être encore plus flatteur d'être reconnu par ses adversaires.
    Jean d'Ormesson — Entretien avec Yves Calvi, 26 novembre 2014
  3. Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c’est la présence des absents, dans la mémoire des vivants.
    Jean d'Ormesson
  4. les hommes découvrent et ils inventent. Quand ils découvrent, les unes après les autres, les lois cachées de la nature et ce qu'ils appellent la vérité, ils font de la science. Quand ils se livrent à leur imagination et qu'ils inventent ce qu'ils appellent de la beauté, ils font de l'art. La vérité est contraignante comme la nature. La beauté est libre comme l'imagination. Copernic découvre. Galilée découvre. Newton découvre. Einstein découvre. Et chacun d'eux détruit le système qui le précède. Homère invente. Virgile invente. Dante invente. Michel-Ange, Titien, Rembrandt, Shakespeare, Racine, Bach et Mozart, Baudelaire, Proust inventent. Et aucun d'entre eux ne détruit les oeuvres qui le précèdent.
    Jean d'Ormesson — C’est une chose étrange à la fin que le monde
  5. Le plus cruel, quand on vieillit, c'est ce vide, peu à peu, qui se fait autour de soi. Admirés et aimés, les maîtres s'en vont les premiers. Et puis les amis, ceux qui ont été à l'école avec vous, ou qui ont fait la fête ou du ski ou l'amour avec vous. Et enfin les plus jeunes que vous, ceux qui auraient dû venir à vos obsèques alors que c'est vous qui assistez aux leurs.
    Jean d'Ormesson — Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit
  6. Il y a des minutes et des secondes qui contiennent tout un monde.
    Jean d'Ormesson
  7. La naissance est le lieu de l'inégalité. L'égalité prend sa revanche avec l'approche de la mort.
    Jean d'Ormesson
  8. Mourir ne me dérange pas. Je suis juste ennuyé par la perspective de ne plus pouvoir savoir ce qui va se passer.
    Jean d'Ormesson
  9. Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c'est la présence des absents dans la mémoire des vivants.
    Jean d'Ormesson
  10. Citation 9
  11. Le portable entre nos mains prend la place du chapelet. Facebook est une communion sans Dieu, mêlée de confession. "Un jour je m'en irai, sans en avoir tout dit" (2013)
    Jean d'Ormesson
  12. Le présent est une prison sans barreaux, un filet invisible, sans odeur et sans masse, qui nous enveloppe de partout. Il n'a ni apparence ni existence, et nous n'en sortons jamais. Aucun corps, jamais, n'a vécu ailleurs que dans le présent, aucun esprit, jamais, n'a rien pensé qu'au présent. C'est dans le présent que nous nous souvenons du passé, c'est dans le présent que nous nous projetons dans l'avenir. Le présent change tout le temps et il ne cesse jamais d'être là. Et nous en sommes prisonniers.
    Jean d'Ormesson — C’est une chose étrange à la fin que le monde
  13. Nous avons roulé de progrès en progrès. Ils ont toujours tout changé de notre façon de sentir, de penser et de vivre. Ils n'ont jamais rien changé à notre humaine condition
    Jean d'Ormesson — C’est une chose étrange à la fin que le monde
  14. Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence. Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes avec toutes personnes. Dites doucement mais clairement votre vérité. Ecoutez les autres, même les simples d'esprit et les ignorants: ils ont eux aussi leur histoire. Evitez les individus bruyants et agressifs: ils sont une vexation pour l'esprit. Ne vous comparez avec personne : il y a toujours plus grands et plus petits que vous. Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements. Ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe. Soyez vous-même, j Surtout n'affectez pas l'amitié. Non plus ne soyez cynique en amour car il est, en face de tout désenchantement, aussi éternel que l'herbe. Prenez avec bonté le conseil des années en renonçant avec grâce à votre jeunesse. Fortifiez-vous une puissance d'esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain. Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères. De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude. Au-delà d'une discipline saine, soyez doux avec vous-même. Vous êtes un enfant de l'univers. Pas moins que les arbres et les étoiles. Vous avez le droit d'être ici. Et, qu 'il vous soit clair ou non, l'univers se déroule sans doute comme il le devait. Quels que soient vos travaux et vos rêves, gardez, dans le désarroi bruyant de la vie, la paix de votre cœur. Avec toutes ses perfidies et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau. Texte Anonyme
    Jean d'Ormesson — Comme un chant d'espérance
  15. La vie n'est pas une fête perpétuelle. Merci pour les roses, merci aussi pour les épines.
    Jean d'Ormesson
  16. BONAPARTE Nulle société ne peut exister sans morale. Il n'y a pas de bonne morale sans religion. il n'y a donc que la religion qui donne à l'Etat un appui ferme et durable. Une société sans religion est comme un vaisseau sans boussole. J'ai été mahométan en Egypte, j'aurais été bouddhiste en Inde. Je suis catholique ici pour le bien du peuple parce que la majorité est catholique.
    Jean d'Ormesson — La conversation
  17. Je dis que tout meurt et disparaît. Et que quelque chose, pourtant, subsiste, chez ceux qui restent, de ce qui a disparu. Que quelque chose, pourtant, subsiste, chez les vivants, de ce qui a vécu. C'est ce que nous appelons le souvenir. La mort n'est pas la fin de tout puisqu'il y a le souvenir. Les hommes rêvent de fantômes, de revenants, de forces spirituelles et mystérieuses, dont on ne sait presque rien, dont on attend presque tout. Le premier des fantômes, le premier des revenants, la plus formidable de toutes les forces spirituelles, vous le savez bien, c'est le souvenir. p267
    Jean d'Ormesson — Histoire du Juif errant
  18. LE TRAIN DE MA VIE A la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos Parents. On croit qu'ils voyageront toujours avec nous. Pourtant, à une station, nos Parents descendront du train, nous laissant seuls continuer le voyage. Au fur et à mesure que le temps passe, d'autres personnes montent dans le train. Et elles seront importantes : notre fratrie, nos amis, nos enfants, même l'amour de notre vie. Beaucoup démissionneront (même éventuellement l'amour de notre vie), et laisseront un vide plus ou moins grand. D'autres seront si discrets qu'on ne réalisera pas qu'ils ont quitté leurs sièges. Ce voyage en train sera plein de joies, de peines, d'attentes, de bonjours, d'au-revoirs et d’adieux. Le succès est d'avoir de bonnes relations avec tous les passagers pourvu qu'on donne le meilleur de nous-mêmes On ne sait pas à quelle station nous descendrons, donc vivons heureux, aimons et pardonnons. Il est important de le faire car lorsque nous descendrons du train, nous ne devrons laisser que de beaux souvenirs à ceux qui continueront leur voyage. Soyons heureux avec ce que nous avons et remercions le ciel de ce voyage fantastique. Aussi, merci d'être un des passagers de mon train. Et si je dois descendre à la prochaine station, je suis content d'avoir fait un bout de chemin avec vous. Je veux dire à chaque personne qui lira ce texte que je vous remercie d’être dans ma vie et de voyager dans mon train.
    Jean d'Ormesson
  19. Il lui arrivait de rêver tout à coup à sa Galilée natale, à une femme qui lui avait plu et qui lui plaisait peut-être encore, à sa mère qui était morte quand il avait sept ou huit ans, à des plaisirs évanouis. Alors, il fermait les yeux et toutes ces visions fugitives faisaient une sorte de théâtre à l'intérieur de sa tête et le remplissaient d'un bonheur qui ne se distinguait guère de la tristesse. p30
    Jean d'Ormesson — Histoire du Juif errant
  20. En face de l'argent, qu'y a-t-il? Il y a ceux qui n'en ont pas. On dirait que le monde moderne est fait d'argent et de pauvres. L'argent coule à flots : sur les palais des congrès, sur les aéroports, sur les avions, sur les trains à grande vitesse, sur les autoroutes et leurs échangeurs, sur les porte-avions et sur les sous-marins, sur les centrales nucléaires, sur les usines, sur les laboratoires, sur les hôpitaux qui manquent pourtant cruellement de ressources. Il ne coule pas sur les pauvres.
    Jean d'Ormesson — Qu'ai-je donc fait ?
  21. Citation 19
  22. Voilà ce que je suis, un miracle. À des milliards et des milliards d’exemplaires.
    Jean d'Ormesson — Presque rien sur presque tout
  23. L'amour est torture, enchantement, violence, douceur, conversation, silence. Il est bonheur et chagrin. Il es profondeur et légèreté. Il est léger comme de la cendre.
    Jean d'Ormesson — Guide des égarés
  24. On peut tout dire de l'amour. Tout ce qu'on en dit est vrai, et le contraire aussi.
    Jean d'Ormesson
  25. - La Sicile ? .... disait Vintimille. - Elle est belle, disait Isaac. Nous irons à Noto, qui est baroque, à Ségeste et à Agrigente, qui sont des morceaux de Grèce égarés en Sicile, nous nous promènerons à Monreale, qui est arabe et normande, nous monterons jusqu'à Enna et jusqu'à Erice qui sont farouches et superbes, nous nous recueillerons, mon maître, devant les squelettes des capucins de Palerme et sur le tombeau de Frédéric II, qui frappa le monde de stupeur. p276
    Jean d'Ormesson — Histoire du Juif errant
  26. Les livres ne survivent pas grâce aux histoires qu'ils racontent. Ils survivent grâce à la façon dont elles sont racontées. La littérature est d'abord un style qui éveille l'imagination du lecteur.
    Jean d'Ormesson
  27. Avec son passé qui n'est plus, son avenir qui n'est pas encore et sont éternel présent toujours en train de s'évanouir entre souvenir et projet, le temps est la plus prodigieuse de toutes les machineries. Aucun phénomène de la nature, aucune invention humaine, aucune combinaison de l'esprit, aucune intrigue de roman, de cinéma, de théâtre ou d'opéra, si compliquée qu'elle puisse être, ne lui parvient à la cheville.
    Jean d'Ormesson — Comme un chant d'espérance
  28. Selon une division quatripartite, qui rivalise avec la division tripartite chère à Georges Dumézil et dont on retrouve les traces en Inde, en Chine et jusque chez les Wisigoths, les cochers étaient répartis en quatre groupes qui correspondaient à la fois à une division géographique, à une division religieuse et cosmique et à une division sociale : les Bleus, les Verts, les Blancs et les Rouges. Les Bleus et les Blancs représentaient les quartiers riches, favorables à l'orthodoxie et au gouvernement d'un petit nombre. Les Verts et les Rouges représentaient les quartiers populaires à tendance démocratique et inclinaient vers l'hérésie. Le célèbre Palio, la course qui se déroule à Sienne sur la Piazza del Campo incurvée en coquille vers le Palazzo Pubblico et où chaque cavalier est le champion d'une contrade, c'est-à-dire d'un quartier, peut donner, en petit et, malgré sa splendeur, en modeste, une idée de ces courses de chars de Byzance qui laissaient loin derrière elles la passion populaire de nos matches de football ou de rugby. Les deux groupes principaux étaient les Bleus et les Verts. Démétrios était Vert. p364
    Jean d'Ormesson — Histoire du Juif errant
  29. L'idée que notre naissance est une condamnation à mort est difficile à supporter. Aussi les hommes ont-ils imaginé comme une solution de rechange. Ils se sont mis en tête qu'une espèce de seconde vie, mais cette fois éternelle, sans dettes, sans souffrances, ..... Les religions servent à ça : donner l'espoir que tout ne sera pas fini après notre fin inévitable.
    Jean d'Ormesson — Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit
  30. L'islam est une belle et grande religion. Son prophète est l'un des hommes très rares qui ont bouleversé le monde et transformé de fond en comble le destin des hommes. (« La Chronique du temps qui passe », Le Figaro Magazine, nº 13827, 11 février 1989, p. 9)
    Jean d'Ormesson
  31. «Personne ne sait jamais ce qu'on gagne avec une naissance. On n'y gagne que des espérances, des illusions et des rêves. Il faut attendre la mort pour savoir enfin ce qu'on perd.» - (Le vagabond qui passe sous une ombrelle trouée)
    Jean d'Ormesson
  32. Citation 29
  33. Dans une interview : Jean d'Ormesson expliquait pourquoi il ne fallait pas mourir en même temps qu' une star en expliquant qu'Edith Piaf avait éclipsé la mort de Jean Cocteau, en mourant quelques heures après lui, le 11/10/1963. L'écrivain doit faire attention à tout ce qu'il écrit, il doit faire attention à tout ce qu'il dit. Il doit faire attention à la façon dont il meurt.
    Jean d'Ormesson
  34. Tâchons de dépasser ce qui nous oppose et de multiplier ce qui nous unit.
    Jean d'Ormesson
  35. Les honneurs, je n'aime ça qu'au singulier. Au pluriel, ce n'est pas intéressant, même si je ne les méprise pas.
    Jean d'Ormesson
  36. La vie est belle parce qu'elle a une fin.
    Jean d'Ormesson
  37. Les "Fables" de La Fontaine constituent, pour au moins 2 raisons, un monument impérissable : d'abord elles sont destinées aux enfants qui ne cesseront pas, plusieurs siècles après leur auteur, sous les régimes les plus divers, monarchie ou république, de les apprendre par coeur et de les réciter, les jours de fête, aux parents épanouis; et puis elles sont pleines de charme, de grâce, de drôlerie et de beautés. Ecrivains, mes frères, et écrivaines, mes soeurs, si vous voulez durer, écrivez de belles choses avec simplicité et arrangez-vous surtout pour que les jeunes gens les lisent. Car le monde, vous savez bien, n'est pas fait de souvenirs : il n'est fait que de promesses, de matins et d'enfants.
    Jean d'Ormesson — Une autre histoire de la littérature française, tome 2
  38. Dans une éternité et un infini qui sont fermés à jamais aux êtres dans le temps, Dieu est le nom le plus commode pour le néant et pour le tout.
    Jean d'Ormesson
  39. Je compris encore une fois combien Proust avait raison quand il écrivait, avec ce génie fulgurant qui n'est pas toujours, comme on le répète, interminable et diffus, mais très souvent percutant : " On est moral dès qu'on est malheureux.
    Jean d'Ormesson — Un amour pour rien
  40. La beauté est un mystère qui danse et chante dans le temps et au-delà du temps. Depuis toujours et à jamais. Elle est incompréhensible.... Elle est dans l'oeil qui regarde, dans l'oreille qui écoute autant que dans l'objet admiré... Elle est liée à l'amour. Elle est promesse de bonheur. A la façon de la joie, elle est une nostalgie d'ailleurs.
    Jean d'Ormesson — Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit
  41. La science, la morale, l'histoire se passent très bien de Dieu. Ce sont les hommes qui ne s'en passent pas.
    Jean d'Ormesson
  42. Le plus souvent opposés l'un à l'autre, le hasard et la nécessité sont étroitement liés. On dirait que le hasard est l'agent secret de la nécessité et que l'un et l'autre sont au service de Dieu.
    Jean d'Ormesson — Comme un chant d'espérance
  43. Ne vous laissez pas abuser. Souvenez-vous de vous méfier. Et même de l’évidence : elle passe son temps à changer. Ne mettez trop haut ni les gens ni les choses. Ne les mettez pas trop bas. Non, ne les mettez pas trop bas. Montez. Renoncez à la haine: elle fait plus de mal à ceux qui l’éprouvent qu’à ceux qui en sont l’objet. Ne cherchez pas à être sage à tout prix. La folie aussi est une sagesse. Et la sagesse, une folie. Fuyez les préceptes et les donneurs de leçons. Jetez ce livre. Faites ce que vous voulez. Et ce que vous pouvez. Pleurez quand il le faut. Riez. J’ai beaucoup ri. J’ai ri du monde et des autres et de moi. Rien n’est très important. Tout est tragique. Tout ce que nous aimons mourra. Et je mourrai moi aussi. La vie est belle.
    Jean d'Ormesson — C'était bien
  44. Phrases trouvées dans un reportage : - Voilà ce que je suis, un miracle à des milliards et des milliards d'exemplaires. - Tant qu'il y aura des livres, des gens pour en écrire et des gens pour en lire tout ne sera pas perdu dans ce monde qu'en dépit de ses tristesses et de ses horreurs nous avons tant aimé. - Mourir ne me dérange pas. Je suis juste ennuyé par la perspective de ne plus pouvoir savoir ce qui va se passer.
    Jean d'Ormesson
  45. L'histoire est une parenthèse au cœur de l'éternité.
    Jean d'Ormesson — Comme un chant d'espérance
  46. L'argent tombe sur le monde, comme une vérole sur le pauvre peuple, bien après la pensée, bien après l'émotion, le cri, le rire, la parole, et après l'écriture. Maintenant qu'il est là, et bien là, il est difficile de s'en passer. Sa suppression entraînerait des souffrances plus grandes que ses excès. Qu'on le veuille ou non, il est devenu une espèce de malédiction âprement recherchée. Poussons le bouchon un peu loin : il est la forme prise par le mal pour se faire adorer. L'argent, écrit Cioran, a ruiné le monde. Pendant des milliards d'années, il n'y a pas de mal dans l'univers. Le mal naît avec la pensée. Il prospère avec l'argent.
    Jean d'Ormesson — Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit
  47. Vivre est une occupation de tous les instants. Une expérience du plus vif intérêt. Une aventure unique. Le plus réussi des romans. Souvent un emmerdement. Trop souvent une souffrance. Parfois, pourquoi pas ? une chance et une grâce. Toujours une surprise et un étonnement à qui il arrive de se changer en stupeur.
    Jean d'Ormesson — Un hosanna sans fin
  48. Souvent, je suis triste. Le monde n'est pas très gai. Et moi, je me désole de moi-même. Alors, je trompe mon monde en riant. La gaieté est la forme de ma mélancolie.
    Jean d'Ormesson — Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit
  49. Lors de sa parution en 1891, les critiques éludent le livre à cause de son "immoralité", Tess d'Urberville n'épargne pas au lecteur l'amertume de la vie dans la campagne anglaise, et la passion de Hardy, souvent romancée, pour le paysage du Wessex est contrebalancée par la peinture au réalisme sinistre que fait le roman de l'injustice sociale. Dans Tess, Hardy décrit un monde dans lequel l'esprit humain est meurtri par les forces, non du destin mais de la hiérarchie sociale.
    Jean d'Ormesson — Les 1001 livres qu'il faut avoir lus dans sa vie
  50. « Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c’est la présence des absents, dans la mémoire des vivants. »
    Jean d'Ormesson
  51. Nous n'avons plus de héros, nous n'avons plus de maîtres.Nous avons remplacé la surprise par la fatigue et l'admiration par le ricanement. Extrait de " C'était bien
    Jean d'Ormesson
  52. Les hommes sont libres. Ou ils se croient libres. Ils sont, en vérité, si étroitement maintenus dans un fragment dérisoire de l'espace et dans leur époque d'où il leur est interdit de s'échapper que leur fameuse liberté, dont ils font si grand cas, n'est que trompe-l'œil et illusion.
    Jean d'Ormesson — Comme un chant d'espérance
  53. Citation 49
  54. En face et à la place d'un hasard aveugle et d'une nécessité qui serait surgie de nulle part, une autre hypothèse, tout aussi étrange et à peine plus absurde, mais peut-être plus rassurante, en tout cas plus romanesque et largement répandue, met au cœur du big bang ce mélange de tout, de rien et d'éternité que nous avons pris l'habitude d'appeler Dieu.
    Jean d'Ormesson — Comme un chant d'espérance
Partager :
S'abonner S'abonner

Recevez tous les articles de la semaine par courriel

Inscrivez-vous à notre lettre d'information hebdomadaire pour recevoir tous nos nouveaux articles, gratuitement. Vous pouvez vous désabonner à tout moment.

Laisser un commentaire

Vous devez vous connecter pour écrire un commentaire.

Se connecter S'inscrire

S'inscrire à La langue française : recevez nos articles de la semaine par courriel.